A l’heure où les dernières jambes nues résistent à la chaleur des pantalons, je déclare mon amour à l’automne.
Le paradoxe de cette saison me fascine. Il y fait chaud, et froid. La nature s’éteint doucement, et l’homme commence une nouvelle année.
La lumière est douce, le plaid douillet, les chaussettes glissent sur les mollets.
A l’automne tout fane et moi j’éclos.